La 100e séance de la Journée portes ouvertes sous le thème « CSCEC, un témoin du bonheur » s’est récemment tenue au Disneyland de Hong Kong, co-construit il y a 16 ans par CSCEC. Il s’agit aussi d’une visite de constructions chinoises remarquables à Hong Kong dans le cadre de l’événement baptisé « L’esprit du temps brille sur Hong Kong ». Découvrons ensemble ce site culturel emblématique de Hong Kong qui attire de nombreux touristes du monde entier.
Inauguré en 2005, le Disneyland de Hong Kong est le premier Disneyland en Chine. CSCEC a été en charge de la construction de cinq projets de ce parc de loisirs, à savoir les première et deuxième phases des travaux d’infrastructure, les parcs à thème « Tomorrowland » et « Fantasyland », ainsi que l’Hôtel de Disney. Avec neuf contrats, CSCEC a été l’un des principaux constructeurs du Disneyland et la première entreprise à capitaux chinois à avoir construit un projet culturel et touristique de droits de propriété intellectuelle américaine. Depuis son inauguration, le Disneyland de Hong Kong a connu trois cycles d’expansion. Au cours de ces 16 années d’exploitation, le parc a accueilli plus de 85 millions de touristes chinois et étrangers.
Avant le remblayage, l’ancien site du Disneyland de Hong Kong était une baie, où il y avait un grand chantier naval. Ce dernier a laissé environ 80 000 mètres cubes de boue contaminée, ce qui équivaut au volume de 1500 conteneurs de 40 pieds.
Pour la santé et la sécurité des touristes, l’équipe de CSCEC a traité cette énorme quantité de boues. Parmi diverses méthodes de traitement, la désorption thermique des boues contenant de dioxines, substances très toxiques, pouvait réduire la teneur en dioxines des boues en dessous d’une partie par dix milliards, soit 10 fois mieux que la norme de purification requise, représentant le taux de traitement en la matière le plus élevé du monde à cette époque-là.
Un centre de loisirs nautiques devait être établi dans le parc de loisirs. CSCEC a ainsi construit un lac artificiel de 12 hectares situé à l’entrée, lequel est aujourd’hui le lac de l’Inspiration. Afin de permettre aux touristes de pratiquer des activités nautiques, le lac artificiel doit utiliser de l’eau douce. Cependant, comme nous le savons tous, les ressources en eau à Hong Kong sont limitées. De ce fait, pour éviter les fuites d’eau douce, l’équipe de projet a posé au fond du lac au début de sa construction une membrane étanche de 124 000 mètres carrés, ce qui équivaut à la taille de 17 terrains de football.
Dix-sept années se sont écoulées depuis la fin des travaux du centre de loisirs nautiques. L’eau du lac de l’Inspiration est toujours limpide et la végétation autour du lac verdoyante. Le site est devenu un lieu idéal qui permet aux habitants de se détendre et de se divertir le week-end.
Le Disneyland est un parc à thèmes féeriques. L’architecte a espéré créer un monde de rêves où les touristes pourraient complètement s’y immerger, c’est pourquoi il a conçu des murets de terre pour entourer le parc. Or le sol local de Hong Kong est différent des terres florales requises selon les normes de conception pour la construction des murets. Pour obtenir l’effet final du parc, l’équipe de projet a parcouru toutes les régions de la Chine avant de découvrir des terres noires fertiles dans le comté autonome mandchou de Qingyuan, près de Fushun, dans la province du Liaoning, terres considérées comme étant le sol le plus approprié à la conception du projet, terres noires finalement mélangées à du sable jaune de Hong Kong pour la construction des murets.
Parallèlement, l’aménagement des espaces verts de l’ensemble du parc était également très exigeant et nécessitait une grande variété de plantes, notamment des plantes originaires d’Indonésie, de Thaïlande, de Malaisie, d’Australie, de Nouvelle-Zélande et des Philippines, voire même des États-Unis. En plus des plantes importées, le parc a planté des arbres indigènes, comme le figuier des pagodes, arbre sacré dans le bouddhisme. Le projet a introduit au total plus de 150 espèces de grands arbres, dont le nombre total dépasse 40 000, plus de 10 espèces de malvales, au nombre d’environ 1000, et plus de 270 espèces de buissons et de plantes couvre-sol, environ 4 millions, créant ainsi un « Jardin de toutes les nations ».