Utiliser la jeunesse pour bâtir l’Algérie rêvée

Date de publication:25.12.2019
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Originaire du xian de Hezheng dans la province de Gansu et âgé de 28 ans, Ma Zhonghui a déjà passé près de cinq années au sein de la société CSCEC Algérie.

En 2015, après avoir été diplômé de la Faculté de comptabilité de l’Université centrale de finance et d’économie, Ma Zhonghui a été recruté dans la branche algérienne de la CSCEC. En octobre de la même année, il se rendait en Algérie pour son travail. Au cours de ses cinq années au sein de l’entreprise, il est passé de stagiaire en comptabilité à responsable comptable de projet, en passant par assistant financier. Aujourd’hui, il occupe le poste de comptable en chef au sein du groupe en charge du projet Annabao. Entretemps, Ma Zhonghui a continué ses études et obtenu le niveau B1 du Test de Connaissance en Français (TCFB1).

La société CSCEC Algérie a été fondée en 1982 et le montant cumulé de ses contrats en Algérie jusqu’à aujourd’hui dépasse les 10 milliards de dollars US, impliquant 15 domaines spécialisés dont l’éducation, la culture, la médecine, les infrastructures routières, la défense nationale et la conservation de l’eau. A ce jour, la CSCEC a émergé comme le plus grand promoteur immobilier en Algérie, devenant la marque chinoise la plus familière pour les officiels algériens et la population locale.

Ma Zhonghui raconte que les dangers d’une entreprise à l’étranger dépassent de loin l’imagination commune. Il faut faire face aux nombreuses heures supplémentaires, aux températures élevées et aux conditions de travail difficiles. Lorsque la CSCEC a développé son activité en Algérie, elle n’a pas seulement « versé sa sueur », certains de ses employés l’ont parfois payer de leur vie.

La construction de l’autoroute Nord-Sud en Algérie a connu six années difficiles, mais sa section nord a été ouverte à la circulation le 4 juillet 2019. Cette autoroute part de la mer Méditerranée au nord et traverse le Sahara. A partir de ces deux noms familiers, il est possible d’imaginer l’escarpement et la complexité géologique des zones traversées, ainsi que les difficultés d’organisation du trafic.

La branche algérienne de la CSCEC a été le principal acteur dans la construction de ce projet. « J’ai eu l’honneur d’intégrer ce projet à un moment crucial, explique Ma Zhonghui. Le week-end, tout le monde faisait des heures supplémentaires. Chaque semaine, nous ne prenions qu’une demi-journée pour nous reposer. C’était très difficile mais aujourd’hui, nous sommes fiers de voir la route qui est déjà en place. A cette époque, nous ne nous épargnions aucun effort pour apporter notre humble contribution aux populations d’Afrique mais aussi à l’initiative des nouvelles Routes de la soie. »

Au cours de la construction de ce projet, la CSCEC s’est efforcée d’employer du personnel local. Dans tous les domaines, il y avait en général une proportion d’un Chinois pour deux Algériens et les employés locaux étaient au nombre de 8000. La CSCEC a transféré les technologies chinoises et mis en place des cours du soir, apportant à 1500 travailleurs algériens une formation professionnelle systématique.

Dans le même temps, elle a coopéré activement avec trois entreprises locales de construction. Par le biais de l’apprentissage mutuel, du partage d’expérience et de la généralisation des techniques de construction et de gestion avancées de la Chine, la CSCEC a permis de former des techniciens pour les entreprises locales et de promouvoir le développement du secteur local de la construction.

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