Une délégation composée d'universitaires et d'amis internationaux venus de sept pays, dont l'Égypte, la Corée du Sud et le Laos, a visité le chantier de la ligne ferroviaire à grande vitesse Shenyang–Changbaishan, actuellement en construction par CSCEC. Cette expérience immersive leur a permis de découvrir de près les innovations chinoises dans la construction écologique et intelligente des lignes ferroviaires à grande vitesse.
Longue de 44,4 kilomètres, cette ligne reliera le nord-est de la Chine à la région Beijing-Tianjin-Hebei. Les trains pourront y circuler à une vitesse nominale de 350 km/h. Après sa mise en service, il ne faudra plus que deux heures pour aller de Shenyang à la région du mont Changbai, ce qui facilitera considérablement la mobilité et favorisera le développement touristique régional.
Le tronçon réalisé par CSCEC comprend trois ponts majeurs ainsi qu'un tunnel, présentant d'énormes défis techniques. L'équipe du projet doit installer des structures et des équipements avec une précision au millimètre près, et ce dans des conditions climatiques extrêmes pouvant atteindre -30 °C. Cela impose des exigences particulièrement rigoureuses en matière de procédés de construction, de performance des matériaux et de compétences professionnelles.
Mahamud Hirsi, étudiant étranger à l'Université du Jilin, s'est ainsi exclamé : « De la conception à la construction du projet, chaque détail témoigne d'un professionnalisme remarquable. C'est incroyable ! »
Au-delà de ses prouesses techniques, le projet incarne pleinement les principes de protection de l'environnement et de préservation de la biodiversité, traduisant un véritable engagement en faveur de la nature et des générations futures. Une barrière acoustique métallique fermée, de couleur gris argenté, isole efficacement les nuisances sonores générées par le trafic ferroviaire, contribuant ainsi à préserver l'habitat de harles de Chine (Mergus squamatus), une espèce de canard protégée de première catégorie au niveau national en Chine.
Park Jae Woo, sinologue et professeur au département de langue et culture chinoises de l'Université des langues étrangères de Corée, a exprimé son admiration pour la responsabilité environnementale de CSCEC, en caressant doucement la structure absorbante de la barrière acoustique. Il a souligné que la construction de ce chemin de fer illustre non seulement l'excellence de l'ingénierie chinoise, mais incarne également une vision de l'harmonie entre l'Homme et la nature, offrant ainsi une source d'inspiration.
Mira Ahmed, sinologue égyptienne, a pour sa part confié : « J'ai beaucoup appris au cours de cette visite sur le terrain et des présentations techniques. J'espère que de tels projets pourront être réalisés un jour dans mon pays. »
Tarek Taher, directeur d'un magazine égyptien, a souligné avec émotion : « Ce qui force le respect, c'est la capacité extraordinaire du peuple chinois à transformer ses rêves en réalité, malgré les obstacles et les défis. »